Bio & références du photographe français Philippe Dureuil
BIOGRAPHIE Philippe Dureuil est un photographe français née en 1964 à Paris, ville dans laquelle il vit et travaille. Auteur d’œuvres photographiques inscrit à l’AGESSA, il est également télé-pilote de drone. Ses domaines d’interventions sont multiples : photographie industrielle, photographie corporate, portrait, photographie d'Architecture, photographie aérienne par drone, photographie de Packshot produits, photographie des femmes et des hommes au travail, photographie de la vie quotidienne, photographie du développement durable, photographie panoramique.
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En savoir plus sur Philippe Dureuil Passionné depuis son enfance par la peinture, les couleurs qui représentent la lumière, Philippe Dureuil débute très tôt la peinture et à 13 ans il fait déjà des photos ainsi que ses propres développements et tirages en noir et blanc. Il photographie la vie… Tout ce qui l’entourait. La passion ne l’a jamais quittée.
Philippe Dureuil se décide très rapidement pour la photographie. « J’avais très envie de faire de la photo mon métier, alors je me suis mis à la recherche d’un studio pour me former et, grâce à Anette et Raymond qui tenaient un magasin d'optique rue Lepic, j’ai eu la chance de devenir l'assistant d’un photographe qui s’appelle Christian Crampont avec qui j’ai surtout fait des photographies de studio ». Entre 1982 et 1983 Philippe Dureuil est l’assistant de Christian Crampont, photographe de natures mortes publicitaires et portraitiste dont le studio est situé à Paris dans le quartier de Montmartre. Christian Crampont a été lui-même l'assistant des photographes Jean-Jacques Bugat et Hervé Nabon. Il a photographié l'œuvre entière de Constantin Brancusi, de Gérard Fromanger, d'Horia Damian, de Philippe Duriez, Silverio Rivas et une partie de la succession Pablo Picasso. Auprès de Christian, Philippe Dureuil apprendra beaucoup sur la lumière et les différentes manières d'éclairer. Il se forme à la réalisation des packshots et des natures mortes à la chambre, du format 4 x 5 inch au 20 x 25 cm en passant par le 13 X 18 cm et aussi le portrait en studio à l'aide des boitiers Hasselblad. Christian Crampont travaille alors à l’aide de flash Balcar et de boîtes à lumière fait maison. Le studio est équipé de son propre laboratoire pour le traitement du noir et blanc. Philippe réalise les développements des films et plans films noir & blanc et se perfectionne dans le tirage. En ce qui concerne la couleur, Philippe fait des allers-retours chez Service Couleurs à Gare de l’Est, le labo E6 à qui Christian confie le développement de ses films. Bricoleur, Philippe s’occupe également de repeindre le cyclo, réparer les rallonges, passer l’aspirateur, faire les courses, répondre au téléphone, prendre les messages… La vie d’assistant de l’époque ! Pendant cette période il prépare et obtient son CAP photo en cours du soir. Mais Philippe Dureuil fait aussi des choses à son compte. « J’aimais beaucoup faire des portraits pour les comédiens et j’en faisais pas mal : des portraits en studio, des portraits à l’extérieur, ce n’était que du bonheur ».
L’âge du service militaire arrive et Philippe Dureuil se déclare objecteur de conscience. « J’ai trouvé une place au service photo de la Cinémathèque Française, merci Costa Gavras. Entre 1984 et 1986, j’ai passé deux ans à faire des portraits en studio et pendant les avant-premières : des acteurs, des réalisateurs et d’autres gens du métier. J’ai pris goût aux portraits et, en même temps, j’ai vécu le passage à la couleur dans un endroit idéal ». Jane Birkin, Miou-Miou, Marcel Carné, Yves Montand, Jean Dréville, Claude Chabrol, Marcello Mastroianni, sont passés devant l’objectif de Philippe Dureuil, qui retient dans sa mémoire une session de portraits spéciale.
« La Cinémathèque Française recevait une invitée d’honneur pendant quelques jours, Bette Davis. Elle n’autorisait qu’un seul photographe pour lui tirer le portrait. Nous étions 3. Daniel Keryzaouën et Jean-Pierre Jolly, responsables du service photographique, m’ont fait l’honneur de réaliser la session de portraits, 10 minutes de privilège, seul avec la grande dame, il ne fallait pas trembler ! J’étais jeune et je ne mesurais pas qui elle était, tout s’est très bien passé. C’est grâce à la cinémathèque que j’ai pris goût au portrait et aujourd’hui, stars ou anonymes, je continue à faire des portraits de la vie comme quand j’étais gamin ».
C'est en 1986 que Philippe Dureuil prend son indépendance et intervient pour le compte d’un large panel de clients. Il réalise de nombreux reportages corporate & industriels en France et à l'étranger. Philippe Dureuil, photographe professionnel
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